Warum ich mich nicht gegen die aktuellen Einschränkungen von Gottesdiensten wende

Ein Appell an die gläubigen Katholiken und an die Menschen guten Willens wurde vor einigen Tagen veröffentlicht, von wirklichen Großen der Kirche unterzeichnet, die Einschränkungen der grundlegenden Freiheiten der Bürger und zuerst der Freiheit des Gottesdienstes Covid-19s wegen wieder aufzuheben.
Wirklich: die Einschränkungen und die zeitweiligen Verbote der Gottesdienste tun weh. Und natürlich habe ich alle Möglichkeiten genutzt, zu einer Sonntagsmesse zu gelangen, auch einmal etwas im Schatten.
Aber diesen Appell werde ich nicht unterschreiben.
Vor gut hundert Jahren bestand in den Zeiten der Spanischen Grippe der Bischof von Zamora gegen den Willen der staatlichen Behörden darauf, der Seuche Bittgottesdiensten und Prozessionen entgegenzusetzen. Daraufhin hatte Zamora einen größeren Anteil an Todesopfern zu verzeichnen als jede andere spanische Stadt, darunter zwei der drei Seherkinder von Fátima.
In Schweden waren die Einschränkungen wegen Covid-19 viel geringer als in anderen europäischen Ländern; für Gottesdienste gab es lange Zeit keine wirklichen Beschränkungen. Die Folge: die syrisch-orthodoxe Kirche in Schweden zählt weit über hundert Todesopfer.
Auch ich hätte etwas andere Schutzmaßnahmen für besser gehalten, mehr vorgeschriebenen Mundschutz, mehr Produktion von Schutzmasken, weniger Kontaktbeschränkungen. Aber das sind Détailfragen.
Wer auf Gottes Schutz zählen will, darf nicht deshalb die Schutzmaßnahmen beiseite lassen, die Seine Schöpfung bietet.

P.S.
Das CIVITAS-Institut hat es anders gesehen als ich (in Frankreich ist freilich das Confinement viel strenger als hierzulande) – und Erfolg vorm Staatgerichtshof gehabt:
« Communiqué du Conseil d’Etat
« Le juge des référés du Conseil d’État ordonne au Gouvernement de lever l’interdiction générale et absolue de réunion dans les lieux de culte et d’édicter à sa place des mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires et appropriées en ce début de « déconfinement ».
« Saisi par plusieurs associations et requérants individuels, le juge des référés du Conseil d’État rappelle que la liberté de culte, qui est une liberté fondamentale, comporte également parmi ses composantes essentielles le droit de participer collectivement à des cérémonies, en particulier dans les lieux de culte. Elle doit, cependant, être conciliée avec l’objectif de valeur constitutionnelle de protection de la santé.
« Dans l’ordonnance rendue ce jour, le juge des référés relève que des mesures d’encadrement moins strictes que l’interdiction de tout rassemblement dans les lieux de culte prévue par le décret du 11 mai 2020 sont possibles, notamment compte tenu de la tolérance des rassemblements de moins de 10 personnes dans d’autres lieux ouverts au public dans le même décret.
« Il juge donc que l’interdiction générale et absolue présente un caractère disproportionné au regard de l’objectif de préservation de la santé publique et constitue ainsi, eu égard au caractère essentiel de cette composante de la liberté de culte, une atteinte grave et manifestement illégale à cette dernière.
« En conséquence, il enjoint au Premier ministre de modifier, dans un délai de huit jours, le décret du 11 mai 2020 en prenant les mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu applicables en ce début de « déconfinement », pour encadrer les rassemblements et réunions dans les établissements de culte. »